Peste porcine africaine (PPA)
Programme national de détection précoce de la PPA
La peste porcine africaine (PPA) continue à se propager en Europe de l'Est. Afin de détecter au plus vite son apparition éventuelle au sein de la population suisse de sangliers, tous les sangliers du pays trouvés morts, abattus pour cause de maladie ou accidentés doivent faire l’objet d’un dépistage de la PPA.
Plus d'informations concernant la la détection précoce de la PPA et le prélèvement d'échantillons Le lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre
Maladie
La PPA est maladie virale Le lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre (PDF, 1 Mo, 2 pages) provoquant de la fièvre. Elle est presque toujours fatale pour les porcs et les sangliers touchés. Le virus de la PPA ne présente aucun danger pour l’être humain, mais ce dernier joue un rôle important dans sa propagation.
La maladie peut évoluer de différentes façons en fonction de l’âge et de la race des animaux. Il s’écoule entre deux à quatorze jours entre le moment de l’infection et l’apparition des symptômes. La forme aiguë de la PPA se caractérise par une fièvre élevée persistante et des morts subites. Le taux de mortalité peut aller jusqu’à 100 pour cent. Les animaux peuvent présenter des hémorragies, ponctuelles ou plus étendues, au niveau de la peau (principalement sur les membres et les oreilles), des reins, des muqueuses et dans les ganglions lymphatiques. La rate est souvent très enflée, d’un rouge très foncé et de consistance fragile.
Obligation d’annonce
En cas de suspicion de PPA ou en présence de symptômes ressemblants, il est impératif d’informer le vétérinaire traitant.
Transmission de la maladie
L’agent pathogène de la PPA est très résistant et peut survivre pendant des semaines à des mois dans des cadavres, sur des bottes, des vêtements, dans de la viande ou des produits confectionnés à partir d’animaux infectés. Le virus se transmet par contact direct entre les animaux. En ce qui concerne la transmission Le lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre de la maladie sur de longues distances, et donc en tant que facteur de risque d’introduction du virus en Suisse, l’être humain joue un rôle important, car des vêtements, des produits à base de viande ou des trophées de chasse peuvent être contaminés par le virus.
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a prononcé une interdiction d'importation Le lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre d’animaux vivants et de carcasses d’animaux (y c. préparations de gibier et trophées) en provenance des régions présentant un risque élevé d’introduire la PPA en Suisse ainsi que de celles où l’épizootie est déclarée.
Marche à suivre en cas de découverte d’animaux sauvages morts
Dans le canton de Berne, les cadavres de sangliers et le gibier mort accidentellement doivent être signalés au service de surveillance de la faune (tél. 0800 940 100) ou à la Police cantonale. Les garde-faune informent ensuite le Service vétérinaire cantonal, qui organise les prélèvements d’échantillons sur les cadavres.
Comportement en présence d’animaux sauvages morts
Tout contact direct avec les cadavres est à éviter, en particulier avec le sang des animaux. Ne pas toucher les animaux à mains nues, mais utiliser des gants à usage unique - à jeter ensuite avec les ordures ménagères - puis bien se laver les mains.
Pour en savoir plus
Informations supplémentaires
Contact
Office des affaires vétérinaires (OVET)
Herrengasse 1
Case postale
3000 Bern 8